Trail du Pastel: boue, gamelle, et péripéties pour l'édition 2012!

La gadoue parait-il, c'est bon pour la peau... Alors les participants du Trail du Pastel 2012 ont fait une cure de 1er choix ce 22 janvier!

Les coteaux situés au sud de Toulouse sont vallonnés, mais surtout extrêmement glissants et usants! Un vrai travail d'équilibriste, où on doit sans cesse pousser puis freiner, chercher un sol plus stable... C'était presque peine perdue, d'autant que la terre accumulée sous les chaussures alourdissait nos jambes déjà bien fatiguées, et empêchait toute adhérence...

Pour ma part, tout débuta dans l'urgence : j'étais parti tôt mais ça n'a faillit pas suffire, car oui, Rebigue, c'est un trou paumé! Vous passez à côté de l'église, après à gauche, juste avant de redescendre à droite... comment ça, ça vous parle pas?? 

Arrivé 25min avant le départ, l'échauffement fut bref: le temps d'aller chercher le dossard en courant et de revenir se changer! Mais ça m'a posé aucun soucis, j'étais chaud!

Dès le départ la couleur est annoncée: on descend pendant 2km et très vite dans les parties glissantes. Je me poste devant, je me sens très bien!

Je fais environ 5 ou 6km seul mais avec le poursuivant à quelques encablures derrière. Les montées ne sont pas dures en elles-même, mais usantes, on n'arrête pas de se rétablir après un appui manqué... 

2012 : 3... 2... 1... PARTEZ !!! Les compétitions vont arriver!

L'année 2012 commence ce dimanche pour ma part!

Epreuve : Trail du Pastel à Rebigue (31). 14km, je commence pas trop fort, mais pour une entrée en matière ce sera très bien!

Début d'année sous le signe du trail, car le 12 février ce sera moins facile à Gruissan (11) sur le 23km.
Les objectifs? Etant donné que je ne suis pas spécialiste, je ne fais pas de plan, j'essaye d'arriver le plus en forme possible pour tourner le mieux possible!

Mais entre ces deux 2 trails, dès dimanche prochain, ce sera les régionaux de cross à Plaisance du Touch (31). Pas incompatible avec le trail! D'autant que je garde une bonne vitesse, en témoigne mes 2 dernières séances sur piste.

Et 1 semaine après Gruissan, ce sera les inters de cross à Anglet (64) tant qu'on y est...ça fait beaucoup en peu de temps?

Non, le tout étant de bien gérer entre les courses: il faut savoir réduire le volume en période de compétition. Et puis, les courses sont des séances en elles-même. Alors comme je dis, le meilleur entrainement c'est la compétition!

Les Pyrénées comme terrain de jeu

A défaut de marcher sur l'eau...

Je cours  sur la neige!!

Quand on a un terrain de jeu comme les Pyrénées, il ne faut pas se priver d'arpenter ces si jolis coins, qui non seulement permettent de varier considérablement les entrainements (et donc de ne pas s'ennuyer), mais aussi de se régaler par les paysages et les points de vue qu'elles offrent.

Idéal pour préparer les prochains trails à venir, à savoir ce dimanche à Rebigue (31) , 14km vallonné pour se remettre en selle, et le 12 février à Gruissan qui sera bien plus costaud car ce sera 23km et + de 600m de déniv' +... 

Bref! En attendant, je me suis pas mal préparé, j'ai fait quelques sorties de près de 20km et 4 à 6 côtes au rendez-vous, sans oublier de garder une bonne base sur le plat, en témoigne la séance de 12 * 400m de mercredi dernier réalisée avec Lionel Girard et Robert Bautista (dit "le grand cheval").

Dimanche dernier ce fut sur les pistes faiblement enneigées (mais gelées!) du Hautacam que je me suis encore une fois régalé. Avec Fernando, nous avons démarré prudemment car entre les portions bosselées et dures du manteau blanc et les plaques glissantes rendaient la progression périlleuse!

Mais ce fut un excellent travail d'appuis, sans oublier l'altitude.

Dans la foulée

Qu'est ce qu'on peut admirer ou critiquer une foulée!
Ah c'est sûr, une longue foulée c'est beau à voir. MAIS... pas forcément gage d'efficacité!

Bon déjà, pour rassurer ceux qui ont une foulée courte ou étriquée et qui essayent de la changer, STOP! On a la foulée qu'on mérite, nah! Non c'est pour blaguer, mais plus précisément, la foulée que nous avons est une conséquence de notre morphologie. Elle dépend de la longueur des segments, du buste, de notre corpulence... C'est comme ça!
On peut s'entrainer pour l'améliorer, oui, tant que ça ne prend pas le dessus sur nos autres qualités qu'il faut entretenir. Et encore, l'améliorer pour avoir un meilleur finish, être mieux placé pendant le sprint et donc plus efficace. Eh oui, on ne va pas non plus courir 10km en foulées bondissantes!

Agrandir sa foulée, c'est donc quelque chose qui concerne surtout les demi-fondus (tant que ça ne détériore pas l'efficacité donc...).

Quelques chiffres qui marquent en ce début 2012

Il fallait que je pense tout de même à faire un point kilométrique sur 2011 !

2884,3km! 

Bon, le "virgule 3", c'est peut être l'aller-retour quand je me suis rendu compte que j'avais oublié le sac dans la voiture...

Sinon c'est bien mon plus grand total de kilomètres parcourus! Un peu plus de 55km par semaine en moyenne...ce qui fait en fait des semaines à zéro, la plus grande pointe à 81,5km (les marathoniens vont rigoler...) mais ça fait déjà pas mal sur 5 sorties par semaine la plupart du temps

5! (+1...)

C'est le nombre de victoires cette année! Là aussi, c'est mon total le plus important. Le "+1" c'était sur une petite épreuve caritative, où le résultat final importait peu.

Des victoires dont vous pouvez voir un résumé ici : http://mathieu-bertos-running.blogspot.com/2012/01/mon-bilan-de-lannee-2011-entre-plaine.html.

Je ne compte pas les moments forts mais il y'en a eu, notamment en montagne, sur la "Méridienne" ou sur "Lourdes-Tarbes" entre autre...

Séance digne d'un Lourdes-Tarbes hier soir au stade Maurice Trélut!

En effet, un joli peloton est venu fouler l'herbe du stade pour la séance du mercredi soir. Retour aux affaires après les fêtes, ou bien préparation des prochaines échéances, chacun avait sans doute sa propre raison!

Et notre chef d'orchestre, j'ai nommé Fernando, nous avait préparé un morceau "entrainant"!

Et qui convient à tous les niveaux, ce qui permet aux débutants comme aux confirmés de courir tous ensemble...comme pour un Lourdes-Tarbes! Car en effet il y avait la "masse", mais aussi la qualité!

En tête l'inusable "grand cheval" Robert Bautista (qui va pouvoir nous tirer vers le haut encore quelques temps), LE Poulidor de l'épreuve car plusieurs fois 2è... Dans ses pas, Nicolas Capoferri (rien que ça!) vainqueur de l'épreuve (et international de duathlon : http://nicolas-capoferri.onlinetri.com/), Lionel Girard (tous d'une valeur de moins de 32' au 10km!) et... moi (5è et 6è de l'épreuve), qui tentait de m'accrocher avec pas mal de difficultés!

Derrière, de la densité à tous les étages, ce qui permettait à tout le monde de courir avec quelqu'un à ses côtés, très utile quand on a envie de lâcher le morceau quand ça devient dur... De cette façon, chacun d'entre nous avait sa locomotive pour le tirer vers le haut! 

Terminé, retour à la gare, on vient taper dans la main de l'autre, parce que c'est ça aussi la course à pied, c'est un effort individuel qu'on partage.

Mon bilan de l'année 2011: entre plaine et montagne, il y'a eu de la gagne!

Petit kenyan deviendra "grand"... pourvu qu'il continue à s'entrainer!
Oui parce que rien que pour faire mon niveau de performance qui reste modeste, il faut courir dans les 5 fois par semaine. Ca en fait des sorties!

Mais il faut dire que cette année fut quand même bonne pour moi : des victoires, des jolies places, et du plaisir!!! Qui doit rester le maître mot!

L'année a commencé en altitude

 L'hiver il est difficile d'aller courir en montagne à causes des conditions météo. Sauf que début février un temps quasi printanier m'a permis de me rendre au Trail du Tramassel à Hautacam (65), et d'emporter le 9km. Oui oui, c'est bien la météo qui me l'a permis, car habituellement je ne cours jamais dans la neige (en compétition), surtout quand il y'en a beaucoup! Et face a des spécialistes, j'aurais même pas tenté. Sauf que là, la température était tellement clémente, que la neige était à peine gênante pour courir vite! D'ailleurs la terre était visible sur de nombreux endroits des pistes de ski de fond... et j'ai donc pu courir à fond! Quasiment un cross country...

Pour l'anecdote, j'étais venu la veille pour me faire un petit footing en altitude, je n'étais pas au courant que le lendemain il y'avait la course! C'est en croisant l'organisateur que je me suis décidé à y participer. Comme quoi...